Extrais de mon livre :

"Quand la fiction rejoint la réalité"

                 ou

"Agnola et la mémoire de l'oublie"

 Naissance, enfance et adolescence

Tout a commencé le 28 Octobre 1966, jour de ma naissance. Je suis née à Lyon, dans une famille d’enseignants. Je m’appelle : Cécile Legrand.

A ma naissance, je n’eus que de vagues souvenirs : une fente de lumière, un grand losange blanc et une lumière forte de plus en plus aveuglante. Je voulais faire demi-tour, mais 2 grosses mains m’ont attrapée. Puis, le néant total, perte de conscience.

Enfant, je sus assez vite que j’allais vivre quelque chose de Grandiose mais sans vraiment savoir ce que j’allais vivre exactement. J’avais le pressentiment de devoir grandir très rapidement, et je ne le désirais pas. Je me suis révélée être une enfant attirée par la musique, et la nature. A l’âge de 7 ans, je suivis des cours de Harpe et de Piano au Conservatoire de Musique de Lyon.

Je découvris naturellement ma multi dimensionnalité très jeune, et cela me donna le vertige...

A cette période là, je sus que je fus différente.

Parler, fut pour moi une véritable épreuve. Je préférais ne pas savoir, oublier que j’ai su. Je pris la décision de me taire. Dans mon cas, l’amnésie me protégeait. Ce besoin de ne plus me souvenir semblait être une précaution m’évitant d’aller voir des évènements passés. En choisissant de ne pas parler, je camouflais cependant, une vérité. Je vivais de la difficulté à vivre le changement. Au bout de quelques années, je suis partie dans un collège où je n’y suis restée que 2 ans. Je ne me sentais toujours pas à ma place. Je ne me sentais pas bien, et avais l’étrange sensation d’avoir été téléportée. L’école m’a conditionnée à être ce que j’étais, mais elle m’a aussi guidée dans mes relations. En réalité, Ce qui n’allait pas en moi, c’était les relations que j’entretenais avec le monde humain. Et, paradoxalement, je me rappelle de ma mère et de toutes ses amies institutrices qui disaient de moi que j’étais une petite fille très sociable, et pleine de joie.

Je parlais beaucoup avec les fleurs et les oiseaux.. Je pouvais rester des heures à les observer. Toutes mes sensations sensorielles étaient amplifiées. J’avais l’impression d’être en expansion, d’occuper tout l’espace, mais avec le monde humain, j’avais l’impression d’être réduite, limitée et inexistante.

Coté santé, je découvris plus tard que les mots que je ne pouvais dire se reflétaient à travers mes maux. C’est ainsi que dans mon enfance, je connus : primo infection, et diverses angines. Mon corps physique me renvoyait l’état de mon mal être spirituel.

Là, j’ai 16 ans.

Coup de foudre et coup de cœur sur celui qui deviendra des années plus tard, l’homme de ma vie terrestre. Adolescente, ma vie fut complexe et paradoxale. D’un coté, un désir fou de vivre et de l’autre, une tristesse mélancolique. Je me baladais entre ces 2 émotions. Je réalisais de + en + que mes maladies traduisaient un malaise. J’étais en pleine dualité.

......

Les années de jeune adulte

Nous nous mariâmes, Laurent et moi un 08 septembre 1990 au bout de 7 ans de vies communes. Ces années là, furent des années très heureuses, d'amour, sans soucis jusqu’à la fin de vie terrestre de mon père.

Tout en étant très proches, lui et moi n’étions pas sur la même longueur d’ondes. Mon Père était athée, et cela me révoltait. A l’époque, je voulais le convaincre que Dieu existait. Pourquoi ? Parce que je communiquais déjà en Lui. Quelques jours après son décès, je fus prise d’une envie folle d’écrire un texte sur sa mort, et d’un commun accord avec ma mère, l’écrit fut mis sous verre près de sa tombe.

J’eus une période où rien ne se produisit. Ni vision, ni rêves enchantés, ni rien du tout. Le calme plat, jusqu’au jour du lendemain des 1 an de « l’âme hors » de mon père.

Cette nuit là, fut ma 1ère révélation, 1ère initiation. Tout était là. Sa présence en moi tout comme la Présence du Christ en Moi. Que du Ressentit. Toutes mes cellules étaient vivantes de l’esprit de mon Père. Son souffle et son odeur m’imprégnaient totalement. Surprise et fascinée, je me mis à créer un langage télépathique.

La communication fut immédiate. Un long moment dans l’éternité, dans l’absence de temps, l’intemporel. Je fus en contact avec ma vérité du moment.

Le lendemain, tout était inscrit dans mon cœur. Je fus l’expérience d’être conduite dans une dimension de moi-même jusque là inexplorée, où j’ai réalisée que je ne pourrai plus revenir à avant tant l’expérience a été vécue avec Amour, en conscience et en cohérence.

...

A partir de ce moment là, les évènements se sont enchaînés très rapidement. Parallèlement à mon travail de gouvernante en hôtellerie, je me passionnai pour le développement personnel ainsi que pour la Connaissance de Soi. Durant ces périodes, Laurent me stabilisait dans notre vie quotidienne, car je devais être suffisamment solide psychiquement pour vivre ces états de consciences modifiés, sereinement. Nous nous ouvrions l'un l'autre, parlions le même langage, malgré nos expériences très différentes. Nous sommes partis vivre en Californie, dans l’Est canadien puis dans l’ouest du Canada. C’est dans ce pays, que j’eus un goitre à la gorge. C’est là que se trouve le centre de créativité. Il était donc important pour moi de vivre mes expériences sans avoir peur de déranger les autres, car la gorge est le passage entre la tête et le cœur, le ciel et la terre.

Grâce au Reiki et à la guérison spirituelle, je déclenchais mon propre miracle. Depuis ce jour là, beaucoup moins de maux de gorge.

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Le décès de mon Père qui avait déclenché en moi une grande colère et une grande tristesse me permit de m’abandonner totalement à une force et un amour inconditionnel. Je réalisai que « Dieu » n’était pas à l’extérieur mais bien à l’intérieur. Je le vivais, et j’appris à communiquer en communiant avec les 2 mondes. D’ailleurs Dieu, qui était-ce ? C’est mon cœur qui m’apprit à le reconnaître et même à lui donner d’autres noms. C’était clair que pour moi, je fondais dans son Amour et je faisais intégralement partie de Lui. Je découvris ma propre réalité, et cette fois, je décidais de parler et de ne plus me nier. Je me réconciliais peu à peu avec mon Histoire, grâce à la Source du Sans Nom.

Au fil du temps, j’appris à me donner de l’amour. Je me réveillais à la vie. Mon corps se réparait, se régénérait et reprenait Vie. Grâce à mes découvertes spirituelles, j’explorais ma Conscience avec une facilité déconcertante.

Lorsque nous partîmes au Gabon, je reçus ma 2ème initiation spirituelle qui me fut confirmée par un rêve éveillée.

C’est dans ces moments là, qu’une petite voix intérieure me chuchota à l’oreille : Agnola

6 mois de travail intensif à me mettre face à face avec Moi-même. 6 mois pour tourner une page de mon histoire afin d’en créer une autre. En ôtant le voile de devant mes yeux, cela me permis de prendre conscience d’autres dimensions de mon être.

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