MESSAGE du 03/03/2006

 

L'HOMME NE DOIT PAS TOUT SAVOIR

Message :
Moi :
Pourquoi l’homme perd il dans la plupart des cas, le souvenir de son passé ?
Réponse :
L’homme ne peut, ni ne doit tout savoir, à part quelques rares exceptions qui doivent faire avancer l’humanité. Dieu le veut ainsi dans sa sagesse. Sans le voile qui couvre l’homme de certaines choses, l’homme serait ébloui, comme celui qui passe sans transition de l’obscurité à la lumière. Par l’oubli du passé, il est « plus » lui même. A chaque expérience nouvelle, l’homme a plus d’intelligence et peut mieux distinguer le bien du mal. Dis-moi ! Où serait le mérite s’il se rappelait tout le passé ?
Souvenez vous en : L’Homme vient ou revient sur Terre, ne sachant absolument rien de l’objet exact de sa visite. S’il essaie d’en savoir trop, il est comme l’étudiant qui entre dans la salle d’examens et qui s’arrange pour voler d’avance une copie des concours d’examen. Cela s’appelle une tricherie.

Moi :
Pouvez-vous me parler maintenant de ces autres sphères plus avancées dont le monde est meilleur ?
Réponse :
Les maux de ce monde sont en raison des besoins factices que l’homme crée. Celui qui sait borner ses désirs et voit sans envie ce qui est au dessus de lui s’épargne bien des mécomptes dans cette vie. Le plus riche est aussi celui qui a le moins de besoins. Avec une organisation sociale sage et prévoyante, l’homme ne peut manquer du nécessaire que par sa faute; mais ces fautes mêmes sont souvent le résultat du milieu où il se trouve placé. Lorsque l’homme pratiquera la loi de Dieu, il aura un ordre social fondé comme nous l’avons déjà dit sur la justice et la solidarité.
Moi :
L’homme est souvent l’artisan de ses souffrances matérielles et morales ?
Réponse :
Les souffrances matérielles sont quelquefois indépendantes de la volonté, mais l’orgueil blessé, l’ambition déçue, l’anxiété de l’avarice, l’envie et la jalousie, toutes ces passions, sont des tortures de l’âme. Avec l’envie et la jalousie, point de repos, de calme pour celui qui est atteint de ce mal. Les objets de sa convoitise, de sa haine, de son dépit se dressent devant lui continuellement. Est-ce donc là une situation convenable ? Avec ses passions, l’homme se crée des supplices volontaires et la Terre devient son enfer. Il y a des gens jaloux de nature uniquement parce qu’ils ne peuvent atteindre l’objet convoité. Tout ce qui parait au dessus de leur horizon les offusque, et s’ils étaient en majorité dans la société, ils voudraient tout ramener à leur niveau. C’est de la jalousie jointe à de la médiocrité. L’homme est souvent malheureux que par l’importance qu’il attache aux choses d’ici bas. C’est la vanité, l’ambition et la cupidité déçues qui font son malheur. S’il se place au dessus du cercle étroit de la vie matérielle, s’il élève ses pensées vers l’infini qui est sa destinée, les vicissitudes de l’humanité lui semblent alors mesquines et puériles. Nous parlons bien entendu de l’homme civilisé car le sauvage ayant des besoins plus bornés n’a pas les mêmes sujets de convoitises et d’angoisses car sa manière de voir les choses est tout autre. L’homme civilisé raisonne son malheur et l’analyse. C’est pourquoi, il en est plus affecté, mais il peut aussi faire le même raisonnement et d’analyse pour sa consolation. Cette consolation, il l’a puise dans le sentiment qui lui donne l’espérance d’un monde meilleur et dans le spiritisme qui donne la certitude de cet avenir