L'Autre coté du Voile 1 et 2

La vie et la Mort

Un temps vient où toute l'humanité aspire à en savoir davantage. C' est le progrès. Il existe dans notre monde de nombreuses pensées confuses, mais il n'existe qu'une seule vérité selon moi , et c'est celle de la vie éternelle. L'âme est immortelle.

Tous ceux qui meurent, vivent.

Mourir…Renaitre..Mourir.. Telle est la loi pour se transformer sans cesse, devenir de plus en plus complet, de plus en plus parfait, de plus en plus lumière. Nous nous incarnons sur terre jusqu'au moment où nous n'aurons plus besoin de le faire. L'objectif de l'être humain au travers son incarnation, est de s'exprimer lui-même, d'optimiser les ressources dont il dispose et qui lui ont été donné avant sa naissance. Là aussi, l'homme a crée une nouvelle réalité imaginaire : La mort.

Mourir, c’est donc quitter une réalité pour entrer dans une autre.

Nous avons produit l'illusion de la séparation afin de faire l'expérience de la réalité de l'Unité, et ce n'est qu'à l'extérieur de la réalité que nous pouvons en faire l'expérience. La mort n’est qu’une variation de la vie. C’est un déplacement, un voyage, une transformation de la vie, une énergie qui se transforme à une autre. Naître à un plan sous entend de mourir à l’autre. Naissance et mort sont les ponts qui permettent tour à tour d’accéder aux deux plans de consciences sur lesquels, dans ce présent cycle d’existence, nous nous mouvons et nous évoluons. Ici, sur Terre, la mort est une naissance dans le plan de l’invisible, (le plan subtil), nous y sommes accueillis et la naissance sur Terre est la mort d’une âme sur le plan de l’invisible. Voilà pourquoi, il est important de bien communiquer avec l’âme de son futur enfant pour bien l’accueillir dans notre monde ici bas, de manière à ce que son incarnation dans son corps physique se passe bien, idem pour ceux qui nous quittent.

La vie, sur terre, n'est faite que de leçons évolutives. Ce que nous vivons, nous nous le sommes préprogrammés, car nous croyons que c'est la meilleure façon d'évoluer, d'apprendre, de comprendre, de nous perfectionner et d'être heureux. Nous n'avons pas choisi des situations difficiles pour le simple plaisir.. Nous avons choisi ces expériences parce qu'elles servaient un but. La limitation était une expérience, une aventure. Malheureusement, la très grande majorité d'entre nous la connaît encore car nous avons oublié qu'il existe un mode de vie meilleur. Si nous savions qu'il est possible de dépasser l'état corporel et tous les univers et tous les plans, nous ne choisirions plus la limitation. Si seulement nous le savions et nous nous autorisions à accueillir et embrasser toutes pensées, nous aurions la joie et la paix plus abondamment que dans nos plus sublimes rêves.

Toute pensée que nous nous autorisons à ressentir devient une réalité dans notre vie. Toute pensée embrassée, qui va au delà de la limitation, se manifeste comme élargissement dans notre vie.

Il suffit donc, pour aller de l'homme limité à l’homme illimité que nous sommes, d'ouvrir notre esprit et d'accepter des pensées de plus en plus illimitées. Notre âme, en faisant cela se rappelle qu'elle est divine. Cette connaissance attend d'être re-connue, de devenir réalité par expérience. Lorsque nous savons que nous sommes Un avec La source, nous nous permettons d'être toute pensée, alors nous retrouvons la liberté, la grandeur et la gloire. Alors, il ne sera plus besoin de revenir sur cette Terre, vie après vie, nous pourrons nous rendre vers d'autres lieux où nous attendent des aventures plus grandioses.

Mourir en Conscience

A) Transformer l’impasse en chemin.

Mourir existe et cependant la mort n’existe pas.

C’est le cœur du paradoxe.

Une enquête de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé a confirmé la solitude des familles regrettant que la mort et la souffrance des proches soient des sujets rejetés du champ social et que rien ne les prépare à affronter cette situation. On cherche aujourd’hui à rétablir une culture de l’accompagnement afin de pallier le sentiment de solitude qui préside aux fins de vie. A déposséder la personne de sa mort, on l’empêche de vivre ces derniers moments. Encore de nos jours la mort a une place réduite dans notre société. Elle est cachée, taboue, d’autant plus inavouable qu’elle est inacceptable, d’autant plus impensée qu’elle est insensée. Inconsciemment on ne veut pas se voir mourir car celui qui souffre et va mourir nous renvoie à notre propre humanité d’être mortel. Si la mort d’un être cher pèse si lourd sur nos consciences, c’est que souvent nous réalisons après leur mort, combien nous sommes passés à coté d’eux, sans les connaître, sans les avoir vraiment rencontrés. Qui était celui ou celle qui n’est plus là ?

L’avons-nous assez aimé ? Lui avons nous assez dit ?

Au contraire, lorsque la relation avec celui qui n’est plus là physiquement à nos cotés a été pleine, vivante, on se sent porté car lorsque l’on est vraiment dans la vie, quand on n’a pas de regrets, la question de mort ne se pose plus. La façon dont nous quittons ce monde dépend à mon sens de la façon dont nous avons vécu et comment nous la percevons mais elle dépend également de l’attitude de ceux qui nous entourent.