Vivre sans peur dans le Présent

La paix sera donnée à qui mettra de coté son passé. Le présent se soigne par la capacité de vivre au fur et à mesure ce qui arrive. Les enseignements d’hier sont des cadeaux pour mieux vivre son présent. La joie de vivre est un privilège accordé à ceux qui auront mis de coté le souci de considérer les autres responsables de leurs infortunes. La peine de cœur se guérit par la prise de conscience qu’il y a mieux à faire qu’à se lamenter sur ce que nous aurions pu faire et ce que nous n’avons pas réussi à instaurer. Le présent se conjugue avec foi. Le devenir de notre être, son unification, dépendent de notre attitude à voir clair dans nos fabrications mentales. Se connaître est fonction de la faculté de se voir faire au moment où l’on fait. Le quotidien laisse la place au présent ordinaire dont la caractéristique est de permettre de « s’ajuster » en permanence à ce qui se passe. Ne pas manger lorsqu’on n’a pas faim, dormir lorsque vient l’envie, se lever lorsqu’on n’a plus sommeil ne nuisent pas à l’équilibre et ne présentent que le danger de perturber vos habitudes. En adoptant le temps de notre propre horloge, nous sommes contraints de prendre conscience que tout début consiste à s’adapter au décalage inévitable créé par la coupure de « nous » et « nous ». L’unification est à retrouver en nous arrêtant et en osant rompre le rythme inconscient dans lequel nous sommes entrés